lundi 13 octobre 2008

VATICAN II ET MARIE - X

MARIE, SIGNE D'ESPÉRANCE CERTAINE ET DE CONSOLATION
POUR LE PEUPLE DE DIEU EN MARCHE

Si la Mère de Jésus, déjà glorifiée au ciel en son corps et en son âme, est l'image et le commencement de ce que sera l'Église en sa forme achevée, au siècle à venir, eh bien! sur la terre, jusqu'à l'avènement du jour du Seigneur (cf. II Petr. 3, 10), elle brille, devant le Peuple de Dieu en marche, comme un signe d'espérance certaine et de consolation.
C'est une grande joie et une grande consolation pour ce saint Concile qu'il ne manque pas de gens, même parmi les frères séparés, pour rendre à la Mère du Seigneur et Sauveur, l'honneur qui lui est dû, spécialement chez les Orientaux qui rivalisent d'ardeur et de dévotion dans le culte de la Mère de Dieu, toujours Vierge. Que tous les fidèles adressent avec instance des prières à la Mère de Dieu et à la Mère des hommes, elle qui entoura de ses prières les débuts de l'Église, et qui, maintenant, est exaltée au-dessus de tous les bienheureux et de tous les anges, oui, qu'ils la prient d'intercéder, en union avec tout les saints, auprès de son Fils, jusqu'à ce que toutes les familles des peuples, qu'elles soient marquées du nom chrétien ou qu'elles ignorent encore leur Sauveur, soient réunies heureusement dans la paix et la concorde en un seul Peuple de Dieu pour la gloire de la très sainte et indivisible Trinité !

(VATICAN II : “Lumen gentium”, 68-69).
Rome, près Saint-Pierre, le 21 novembre 1964.

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