- “Un homme et un homme est né en elle”
lundi 28 mars 2011
VRAI DÉVOTION I - 4
jeudi 25 mars 2010
UNE MINUTE AVEC ALEXANDRINA
SITES :
http://alexdiffusion.free.fr/
http://alexandrina.balasar.free.fr/
http://alexandrinabalasar.free.fr/
http://nouvl.evangelisation.free.fr/
http://voiemystique.free.fr/
http://lieudepriere.free.fr/
BLOGS :
http://alexandrina-de-balasar.blogspot.com/
http://alex-balasar.blogspot.com/
http://mistica-e-misticos.blogspot.com/
http://nouvelle-evangelisation.blogspot.com/
http://voie-mystique.blogspot.com/
http://a-jesus-par-marie.blogspot.com/
http://a-jesus-por-maria.blogspot.com/
mardi 16 février 2010
JE TE SALUE, MÈRE DE DIEU
Défenseur du titre de Marie "Théotokos" au Concile d'Éphèse (431)
jeudi 19 novembre 2009
DE RETOUR
Chers amis,
L’activité professionnelle et les multiples occupations qui sont les miennes ne m’ont pas permis de mettre régulièrement — et cela depuis quelques mois déjà — en ligne les articles que je souhaitais y faire paraître.
J’espère que vous, les lecteurs fidèles, aurez la bonté de pardonner cet état de faits et, je m’engage à ne pas laisser aussi longtemps mon blog — qui est aussi le vôtre — sans nouvelles publications.
Je continuerai à publier la “Vraie dévotion à Marie” de saint Louis-Marie Grignion de Montfort et d’autres textes que je jugerai opportuns.
Comme vous le savez, vous pouvez les commenter et donner votre avis sur ce qui est publié dans ce blog qui n’a d’autre prétention que celle d’aider l’Église et tous les enfants qui la composent.
Persuadé de votre fraternelle compréhension, je vous dis : à très bientôt, dans l’amour de Dieu et de la Vierge Marie notre très Sainte Mère.
Le Webmaster
dimanche 22 mars 2009
ANNONCIATION
Écoutez mes paroles de mère qui retentissent dans tous les coins de la planète, en ces temps où le mal qui se déchaîne peut blesser vos cœurs et vos esprits, déchaîner en vous des tempêtes violentes et introduire en vous un fiel détestable.
C'est une offensive contre les ténèbres qui se déclenche avec les armes que je vous indique en tous les lieux où vous connaissez ma présence. Ne vous endormez pas! Soyez des veilleurs attentifs et priants pour combattre le destructeur qui veut arracher vos âmes à cette Trinité sainte qui doit vous habiter.
Le péril est certain si vous n'écoutez plus mon Fils : soyez attentifs à Son enseignement qui vaincra les erreurs engendrées par le matérialisme. Vous vaincrez si sa Parole s'enflamme au plus profond de vous-mêmes, car alors cette source qui est en vos cœurs ne tarira jamais. Fuyez les eaux stagnantes où la vase nauséabonde vit, car elle vous engloutirait dans une léthargie destructrice. Osez plonger dans le fleuve de vie qui vous emmène vers les demeures mystiques, dans le silence des rives verdoyantes.
Ce n'est point dans le bruit et la confusion que vous trouverez le Seigneur et vous trouverez vous-mêmes. Ma vie cachée a préparé Jésus à Sa Mission : vous découvrirez la vôtre si l'agitation n'annihile pas la perle précieuse que le Baptême a placée en vous. Gardez ces cœurs si riches d'enfants baptisés, dans une pureté et une confiance indéfectibles et alors ce Monde Nouveau que vous espérez tant, se lèvera comme une aube nouvelle pleine d'espérance joyeuse. Dans ce ciel purifié se dessinera la Croix de Jésus, signe de réconciliation. Aidez-moi à préparer ce jour de gloire ; les anges veillent et prient : imitez-les !
Je me réjouis déjà. Ma Conception immaculée écrase la tête du serpent venimeux.
Bénédicte.
Feu d'amour sur le monde
samedi 14 mars 2009
VRAIE DEVOTION I - 3
Si je parlais à des esprits forts de ce temps, je prouverais tout ce que je dis simplement, plus en long, par la sainte Écriture et les saints Pères, dont je rapporterais les passages latins, et par plusieurs solides raisons qu'on pourra voir au long déduites par le R. P. Poiré en sa Triple Couronne de la Sainte Vierge [1]; mais comme je parle particulièrement aux pauvres et aux simples, qui, étant de bonne volonté et ayant plus de foi que le commun des savants, croient plus simplement et avec plus de mérite, je me contente de leur déclarer simplement la vérité, sans m'arrêter à leur citer tous les passages latins qu'ils n'entendent pas; quoique je ne laisse pas d'en rapporter quelques-uns, sans les rechercher beaucoup. Continuons.La grâce perfectionnant la nature, et la gloire perfectionnant la grâce, il est certain que Notre Seigneur est encore dans le ciel aussi Fils de Marie qu'il l'était sur la terre, et que, par conséquent, il a conservé la soumission et l'obéissance du plus parfait de tous les enfants à l'égard de la meilleure de toutes les mères. Mais il faut prendre garde de concevoir en cette dépendance quelque abaissement ou imperfection en Jésus-Christ ; car Marie étant infiniment au-dessous de son Fils, qui est Dieu, ne lui commande pas comme une mère d'ici-bas commanderait à son enfant, qui est au-dessous d'elle. Marie, étant toute transformée en Dieu par la grâce et la gloire qui transforme tous les saints en lui, ne demande, ne veut, ni ne fait rien qui soit contraire à l'éternelle et immuable volonté de Dieu. Quand on lit donc dans les écrits des saints Bernard, Bernardin, Bonaventure, etc., que dans le ciel et sur la terre, tout, jusqu'à Dieu même, est soumis à la très sainte Vierge, ils veulent dire que l'autorité que Dieu a bien voulu lui donner est si grande qu'il semble qu'elle ait la même puissance que Dieu; et que ses prières et demandes sont si puissantes auprès de Dieu, qu'elles passent toujours pour des commandements auprès de sa majesté qui ne résiste jamais à la prière de sa chère mère, parce qu'elle est toujours humble et conforme à sa volonté.Si Moise, par la force de sa prière, arrêta la colère de Dieu sur les Israélites [2], d'une manière si puissante que le très haut et infiniment miséricordieux Seigneur, ne pouvant lui résister, lui dit qu'il le laissât se mettre en colère et punir ce peuple rebelle, que devons-nous penser, à plus forte raison, de la prière de l'humble Marie et digne Mère de Dieu, qui est plus puissante auprès de sa majesté que les prières et intercessions de tous les anges et les saints du ciel et de la terre ?Marie commande dans les cieux sur les anges et les bienheureux. Pour récompense de son humilité profonde, Dieu lui a donné le pouvoir et la commission de remplir de saints les trônes vides dont les anges apostats sont tombés par orgueil. Telle est la volonté du Très-Haut qui exalte les humbles, que le ciel, la terre et les enfers plient bon gré mal gré aux commandements de l'humble Marie qu'il a faite souveraine du ciel et de la terre, la générale de ses armées, la trésorière de ses trésors, la dispensatrice de ses grâces, l'ouvrière de ses grandes merveilles, la réparatrice du genre humain, la médiatrice des hommes [3],l'exterminatrice des ennemis de Dieu et la fidèle compagne de ses grandeurs et de ses triomphes.
[1] Ouvrage excellent où Montfort puisait habituellement ses textes et ses considérations sur la Sainte Vierge.[2] Qui s'appesantissait sur les Israélites.[3] L'association de Marie à l'oeuvre rédemptrice et réparatrice de Jésus permet de tenir ce langage qui ne diminue en rien l'unique rôle du Sauveur, du rédempteur.
jeudi 29 janvier 2009
PREMIERS SAMEDIS DU MOIS...
demandés par la très Sainte Viergeà Fatima
Au cours de nos recherches nous avons trouvé dans un ancien tome du Messager du Sacré-Cœur, un article très intéressant, concernant la dévotion des premiers samedis du mois.
Cette trouvaille nous confirma l’étroite collaboration et la convergence qui existe entre la Sainte Vierge et son premier fils de prédilection, le Pape. En l’occurrence, il s’agit de Pie X, que l’Église plaça depuis sur les autels de la chrétienté.
Sous le titre : Un nouveau décret de Rome, l’auteur de l’article, le Père Claude Verley, jésuite, écrit :
« Il est raconté dans les révélations de sainte Gertrude qu’ayant un jour demandé à Notre-Seigneur : “— Que ferai-je pour vous plaire davantage ?” — Voici ma Mère, lui fut-il répondu, efforce-toi de la louer dignement.”
Ce dialogue se renouvelle. Mais la confidente du Sacré-Cœur n’en est plus seule favorisée. Bien des âmes qui lui ont succédé dans le rôle magnifique d’apôtres du Cœur de Jésus, après avoir répondu au désir divin par la célébration fervente des premiers Vendredis du mois, ont demandé à leur tour : “— Que ferons-nous de plus ?” Et par son Vicaire, Jésus leur répond : “Voici ma Mère, elle aussi a eu le Cœur transpercé, elle aussi est tous les jours outragée et blasphémée. Efforcez-vous de réparer dignement.”
Motifs et moyens sont clairement indiqués dans le document pontifical, que nous commencerons par citer en entier. Ce décret fut approuvé dans l’audience du 13 juin 1912, et publié dans les Acta Apostolicæ Sedis du 30 septembre.
“Notre très Saint-Père le Pape Pie X, pour augmenter la dévotion des fidèles envers la très glorieuse et immaculée Mère de Dieu, et pour encourager le filial désir de réparation, qui s’est révélé parmi les chrétiens eux-mêmes, et qui les pousse à offrir quelque expiation pour les blasphèmes odieux proférés par des hommes pervers contre le nom très auguste et la dignité suréminente de la Sainte Vierge, a daigné accorder de lui-même, à tous ceux qui, le premier Samedi de chaque mois, s’étant confessés et approchés de la sainte Table, accompliront, en esprit de réparation, quelques actes particuliers de piété en l’honneur de la bienheureuse Vierge Immaculée, et prieront aux intentions du Souverain Pontife, une Indulgence plénière, applicable aux défunts.”
Tout d’abord — poursuit le Père Verley — rendons-nous bien compte de ce que contient ce décret. Quatre choses à remarquer :
1° Le Pape veut augmenter dans le peuple chrétien la dévotion à la Sainte Vierge.
2° Il bénit et encourage une manifestation spéciale de cette dévotion, pour laquelle les chrétiens de nos jours[1] semblent avoir un véritable attrait, à savoir l’esprit de réparation pour les impiétés, blasphèmes et sacrilèges qui s’attaquent au nom ou au culte de Marie.
3° C’est de lui-même, c’est-à-dire de sa propre initiative, ou du moins de son plein gré, avec une joie et une ferveur marquées, que le Pape recommande et appuie de son autorité cette forme nouvelle de la piété filiale envers notre Mère du ciel.
4° Pour achever de montrer la mesure de son approbation, il ouvre largement — plénièrement — le trésor de l’Église, et dote aussi richement qu’il le peut la pratique des premiers Samedis, à la triple condition que le fidèle communiera, fera quelque pieux exercice de réparation, et priera aux intentions du Souverain Pontife.
Voilà la parole du Pape. À ce titre seul, elle devrait déjà être la bienvenue. Il est facile de voir combien elle s’harmonise avec les grandes paroles venues de Rome ces dernières années, et quel heureux complément elle leur apporte.
La foi est en péril. Le Pasteur vigilant a jeté le cri d’alarme. Il a déjoué, en les prévenant, les sourdes menées de l’adversaire. Que reste-t-il à faire sinon que de recourir plus instamment à Celle qui a triomphé de toutes les hérésies?
La vie surnaturelle languit et s’étiole, par suite d’ambiances malsaines, de promiscuités dangereuses. Et le mot d’ordre est venu: “Serrez-vous; soutenez-vous les uns les autres !” Mais où se serrer mieux qu’autour de la Mère par qui nous est venue cette vie, et par qui elle s’épanouit ?
La Communion est trop peu à l’honneur. Jésus-Hostie se plaint de ne pouvoir se donner davantage. Et son fondé de pouvoir nous a répété les appels de son Cœur. Quel meilleur moyen d’y répondre que d’aller demander à Celle qui fut la première demeure de Jésus en ce monde, comment on le reçoit et comment on le traite ?
Enfin, c’est l’esprit catholique que nous sommes invités, que nous avons ordre de restaurer en nous et autour de nous. Mais qu’est-ce que l’esprit catholique, si ce n’est un esprit filial ? Et où apprend-on mieux qu’auprès d’une Mère à se conduire en fils ?
Pour toutes ces raisons, n’est-il pas bien naturel que le Pape Pie X, saintement régnant, ait à cœur d’augmenter la dévotion des fidèles envers la très glorieuse et immaculée Mère de Dieu ?
La première chose à faire — poursuit toujours le Père Verley — est d’entrer dans la pensée du Pape. Les considérations précédentes nous y ont aidés, en nous montrant l’opportunité providentielle de cet acte. La lumière se fera plus satisfaisante encore, si nous interrogeons notre propre expérience et notre cœur.
Oui, il y a beaucoup à réparer pour qui aime la Sainte Vierge. La Passion de Jésus recommence toujours: et pour cela même la Passion de Marie ne cesse jamais.
Toujours elle l’entend traiter de malfaiteur et condamner à mort. Toujours elle le voit dépouiller, déchirer de coups, couvrir de crachats et clouer au pilori. Et elle n’est plus que la mère d’un homme de rien. La virginité est une fable; son Immaculée Conception, une légende; sa sublime dignité, une usurpation.
Les protestants ne la connaissent pas. Les modernistes la déshonorent. Les gouvernements vident les cloîtres et menacent ses sanctuaires. Les esprits forts raillent son rosaire et ses médailles miraculeuses. Les émeutiers mutilent ses statues... Et ce qui est pire, des chrétiens n’ont pour elle qu’une affection tiède, qu’une confiance limitée, qu’une dévotion de routine.
Il y a beaucoup à réparer pour le passé, pour le présent. Des âmes d’élite l’ont compris avant nous. Faut-il rappeler la chevaleresque indignation d’Ignace de Loyola, quand, au lendemain de sa conversion, suivant à cheval le chemin de Monserrat, et entendant un mécréant blasphémer la Sainte Vierge, il fut sur le point de foncer sur lui ? Mais son cheval prit un autre chemin, la Providence épargnant ainsi au pieu chevalier un excès de zèle et lui évitant d’ensanglanter l’épée dont il allait faire don à l’autel de Notre-Dame. D’autres, par des armes plus évangéliques, ont lutté pour l’honneur de Marie; des voix éloquentes, de savantes plumes, ont vengé ses privilèges. Faut-il citer Newman et sa victorieuse riposte aux attaques protestantes de Pusey; le cardinal Pie et ses homélies si pleines de science et de cœur en l’honneur de l’Immaculée; tous les convertis de ces dernières années, qui parlent si volontiers des miséricordes de leur Mère, tel ce romancier qui disait d’un poète : Comme tous les convertis, il fût gâté par la Vierge, roulé dans des langes de tendresse ?
Venger Marie par la polémique, par l’enseignement, par la poésie, n’est pas à la portée de tous. Mais réparer par la prière, par la Communion, par un redoublement d’affection filiale, qui pourrait légitimement s’y soustraire ? Il est bien juste que nous la consolions un peu : elle en a tant consolé. » [2]